La mémoire est une fonction biologique et psychique très précieuse car elle nous permet d’emmagasiner, de conserver et de restituer les informations.
Lorsque nous évoquons la mémoire, nous pensons forcément à son utilité dans la vie quotidienne. En effet, nous savons à quel point il peut être pénible de ne plus se souvenir de son code de carte bancaire, de ne plus se rappeler où avoir rangé ses clés, ou bien encore de ne plus retrouver le prénom d’une personne, ni même le contexte dans lequel nous l’avons rencontrée. Pour celles et ceux qui suivent ou reprennent des études, le syndrome de la page blanche est très angoissant, alors que les connaissances sont bien présentes quelque part dans le cerveau. Aussi, combien baissent les bras ou paniquent face à la difficulté de stocker la masse d’informations contenue dans un cours ou une formation professionnelle...
Pourtant la mémoire contient encore bien d’autres avantages que ceux qu’elle nous procure au quotidien.
Et si la mémoire agissait aussi sur la bonne santé de notre cerveau?
Comment est-ce que cela se passe ?
Les neuroscientifiques estiment à environ 700 nouveaux neurones générés par jour dans le cerveau. C’est ce que l’on appelle la neurogénèse. Autrement dit, autour de l’âge de 50 ans, nous avons complètement renouvelé notre “capital” de neurones. Ainsi, contrairement aux idées reçues, nous continuons à produire de nouveaux neurones tout au long de notre vie.
Il existe plusieurs moyens de stimuler notre neurogénèse. L’un d’entre eux consiste à continuer à entraîner notre cerveau à des activités intellectuelles, notamment en stimulant notre mémoire.
Plus nos neurones sont nombreux et en bonne santé, plus ils vont pouvoir produire de nouvelles connexions neuronales. De même plus nous mémorisons de souvenirs et de connaissances, plus nous produisons de connexions neuronales.
Ainsi, nous augmentons nos chances de résistance face aux troubles de la mémoire qui apparaissent avec l’âge ou certaines maladies.
Une bonne alimentation, une activité sportive régulière peuvent aussi favoriser la neurogénèse, de même que les activités telles que la méditation, l’autohypnose.
Une autre raison de chouchouter notre mémoire est qu’elle est LA garante de notre identité :
Qui sommes nous ?
Qui devenons nous si nous perdons les souvenirs de notre vie ?
Si nous ne reconnaissons plus nos proches ?
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Elisabeth Greffier
Hypnothérapeute, conférencière et formatrice
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